Plan de développement en mileu rural
INTRODUCTION
Tout plan de développement, qui a été formulé, échoué, non appliqué ou suivie à la lettre n’atteigne pas l’objectif. Cette situation est du aux conditions politiques et matérielles qui changent, les opinions concernant les priorités de développement changent aussi et donc aussi le contenu du plan.
Compte tenu de cette problématique, la procédure que nous nous recommandons est d’élaborer un plan à moyen terme un peu largement formulé qui serve de ligne de conduite pour le programme, et considérer périodiquement et participativement les opinions à court terme concrètes dans ce cadre.
Nous voulons faire un plan flexible, qu’on doit pouvoir adapter le plan aux réalités changeants et aux options nouvelles, mais justifiées.
Vu l’indisponibilité de notre présence sur terrain, nous établissons une stratégie (plan) de développement des milieux ruraux en vue d’apporter des solutions aux problèmes et d’engendrer un processus d’auto-développement.
Ainsi, le plan que nous proposons, s’inscrit dans le cadre du plan global de développement national, pour son efficacité.
POLITIQUE NATIONALES EN MATIERES DE DEVELOPPEMENT
Pour motiver notre développement et redresser la base de la structure nationale (l’économie) quatre points sont nécessaires dont cela se passe.
1° La maîtrise de notre espace physique. Ceci exige une connaissance approfondie d’une interdisciplinarité qui va répertorier et connaître l’étendue du territoire en fonction des bases des données existantes et recueillies sur terrain.
2° la gestion de cet espace physique.
3° la maîtrise de nos ressources financières. Cela exige aussi une gestion réaliste et une sanction sévère dans cette matière dans le but de maintenir la cohésion et l’applicabilité du plan.
4° la gestion de ressources humaines. C’est l’homme qui est l’artisan et le bénéficiaire directe. Cette ressource doit être répertorié et concerné pour appliquer et participer pour son propre épanouissement.
Avec la décentralisation, le pays est désormais doté d’assemblées provinciales représentatives des forces vives des provinces. Ces assemblées se chargeront une fois ce plan leur st soumis, discuteront, en vue de l’orienter aux objectifs de l’ensemble de l’économie nationale et aux ressources disponibles.
CONTENU DU PLAN
Ce plan du travail s’inscrit dans la politique du développement national ci-haut.
Ce plan des milieux ruraux se révèle dans la poursuite de l’aménagement spatial et la régionalisation du développement en vue de réduire progressivement la disparité de conditions de vie.
Pour ce faire, l’orientation de ce plan est déduite à moyen à long terme.
Ce plan regroupe les investissements en deux grands secteurs : le secteur économique et les secteur social.
Conformément à l’option du libéralisme économique concerté les efforts seront concentrés :
I SECTEUR ECONOMIQUE
I.1 Infrastructures
- la construction et la reconstruction des routes nationales principales : de Kinshasa à Kisangani via Bandundu et Mbandaka. La réhabilitation des chemins de fer à Kinshasa, de province orientale jusqu’au Katanga via Maniema et Kassaï.
- Investissement sur le nettoyage du fleuve Congo, en vue d’assurer une bonne navigation des bateaux.
- Renouvellement et législation sur les équipements de transport en vue d’éviter les accidents.
I.2 Production
L’appareil de production est le moteur du développement du milieu rural. En cela on doit savoir :
- les ressources naturelles qui dérivent des écosystèmes caractéristiques du milieu (ou de la région) et qui déterminent les potentialités de la production ;
- Equipement et modernisation des outils de production des ruraux ;
- Accroissement de la production agricole surtout, pour subvenir aux besoins nécessaires primaires des ruraux. Car la production agricole peut avoir des effets sur l’état nutritionnel des producteurs. Celui-ci, à leur tour par suite de l’amélioration de l’état de santé qui peut résulter d’une meilleure alimentation, permet un nouveau progrès dans le domaine de la production comme de l’utilisation des ressources en général.
- L’encadrement agricole sur les activités de production revenant principalement à l’initiative privée ;
- L’investissement sur l’énergie hydroélectrique dans le but d’accomplir les « foyers de développement » choisis ;
- L’accroissement de la taille des exploitations traditionnelles et l’amélioration générale de la productivité ;
- Le développement des mécanismes de subvention de l’agriculture.
I.3 FAUNE ET FLORE
Augmenter l’exploitation de bois :
- en renforçant des structures administratives, les inventaires forestiers, de la recherche forestière pour l’analyse écologique.
- En programmant le reboisement nécessaire.
- En mobilisant des ressources financières appropriées dans le but d’aménager et développer les infrastructures de transport pour soutenir la croissance des exportations et la consommation des autochtones ou des ruraux.
II SECTEUR SOCIAL
L’amélioration des conditions de vie humaine est le but poursuivi jusqu’ici ; l’ensemble des conditions qui doivent être satisfaites pour valoriser les efforts de production, à savoir :
II.1 Santé
- la création des centres de santé de qualité nécessaires ;
- la création des maternités et sensibilisation par tous les moyen locaux relatifs l’importance de celle-ci, en matière de protection de maman et de son enfant ;
- la création des dépôts médicaux pour pallier à la carence ;
- la production d’eau potable et l’éducation de traitement d’eau par les médicaments pour la rendre potable ;
- l’éducation hygiénique dans les groupes sociaux par les formateurs appropriés ;
- l’assainissement du milieu.
II.2 Éducation
Un peuple en bonne santé est disposé à écouter.
- la création des écoles de formation professionnelle moderne de qualité ;
- l’éducation des masses sur la chose publique, la gestion et la loi ;
II.3 Organisation
- renforcement des instances administratives et judiciaires ;
- renforcement de la sécurité dans les milieux ruraux ;
- création des centres de loisirs ;
- la valorisation des cultures et la recherche des financements de sa promotion tant sur le plan national qu’international.
II.4 Habitat
- construction des habitations relativement aux formes existantes en les modernisant. Cette cela peut se réaliser par la création des écoles architecturelles dans les milieux ruraux ;
- organisation de la morphologie de l’habitat et l’éducation d’hygiène et l’assainissement des résidences.
II.5 Alimentation
La puissance d’un peuple se mesure par son alimentation, en cela :
- la production d’abord des biens de consommation des ruraux doit être la priorité ;
- l’éducation sur la consommation des aliments riches en protéines et sur l’hygiène alimentaire.
III STRATEGIES
La promotion des pôles de développement ruraux y compris l’aménagement du milieu rural.
Ainsi que la recherche agronomique appliquée, la protection et la libéralisation des prix.
IV EXECUTION
Nous avons mis en place quatre étapes pour exécuter ce plan :
1) détermination des limites de la zone d’intervention et sa localisation géographique, soit sa dimension spatiale.
2) La mise au point et ajustement du plan en fonction des lieux, des circonstances et surtout des attentes de la population concernée.
3) Appui technique aux réalisations
- mis au point des plans détaillés ;
- déploiement des équipes sur terrain et responsabilités de celles-ci ;
- approvisionnement des équipes en fourniture ;
- rétroaction sur une base continue entre les équipes et le respect de calendrier.
4) communication ou établissement de liens entre l’ensemble des intervenants.
- la population et ses représentants ;
- les autorités politique et administratives et les exécuteurs du plan;
CONCLUSION
Le développement l’aspiration de tout peuple. Ce plan de développement des milieux ruraux s’inscrit dans le cadre de la politique globale. Ce plan est flexible et doit à tout prix s’adapter aux réalités de chaque milieu rural.
Ce plan proposé traite des grandes lignes de développement dont ils seront appuyés par des plans détaillés.
Nous croyons à cet exercice aussi complexe et insaisissable d’élaboration du plan de développement des milieux ruraux, nous a permis d’être sûr de nous-mêmes devant les responsabilités futures.